Le site d’Offemont était déjà fréquenté au Néolithique (4000 ans à 2500 ans av. JC.).
Deux sites archéologiques sont connus dans le secteur de l’étang des Forges à l'Est de la Miotte :
- un petit atelier de taille de haches et de lames en pélite-quartz situé dans le vallon à l’extrémité Est de l’étang des Forges, - un camp fortifié de hauteur au lieu-dit le « Bramont » sur la colline de la Miotte, où des parures en bronze datant de l’âge du bronze (2500 à 1000 ans av. JC.) furent également découvertes.
Une enceinte celtique, datant de la tène finale (période de l’âge du fer, -750 à -52 avant JC.), est présente au lieu-dit « le Bois d’Arsot » sous forme d’un quadrilatère de terre d’une superficie de 2500 m² environ. Il s’agit d’un lieu de culte : des traces d’un puits rituel ont aussi été découvertes lors des travaux de construction de l’école du Martinet.
La période gallo-romaine (52 avant JC. à 476 après JC.) fut marquée par une activité importante, comme en témoignent les vestiges découverts à partir de 1839 :
- un atelier de potier au lieu-dit « la Cornée » à proximité de la berge nord de l’étang des Forges. Sept fours à céramique ont été repérés ainsi qu’un four à tuiles dont la présence semble acquise. Les fouilles ont permis de mettre au jour des fragments de céramiques (assiettes, cruches, etc.), de tuiles et de moules pour la fabrication de poterie sigillée.
- une villa avec sa voie d’accès au lieu-dit « le Ballon » occupée, au minimum, du Ier au IVe siècle. Cette villa gallo-romaine était une ferme de grande importance avec plusieurs édifices. Sa situation, derrière le quartier des casernes, explique les noms donnés aux rues de ce secteur (voie romaine, voie neptune, etc.).
- un fanum, daté du Ier siècle, petit temple de forme rectangulaire, dont les fondations sont visibles au bord de la rue Aristide Briand. La rareté d’un tel site a permis sa réhabilitation.
Les grandes invasions barbares, qui ont suivi la chute de l’empire romain, détruisirent ce que la civilisation romaine avait édifié dans la région.
Le plus ancien témoin du passé du village dans les archives est daté de 1324, année du décès de Ulrich II, comte de Ferrette.
En 1350, le village passait sous la domination de la maison d’Autriche. Offemündt, ainsi désigné dans les actes rédigés en allemand, se développe et fait alors partie de la mairie de Pérouse. Ces deux villages étaient reliés par une ancienne voie romaine secondaire.
Après l’annexion de l’Alsace à la France en 1648, Offemont fut érigée en commune distincte et conserve depuis ce statut.
En 1655, la commune figure sous le nom d’Offemon.
En 1670, elle porte pour la première fois le nom d’Offemont.
En 1553, les habitants d’Offemont dépendaient de la paroisse de Brasse à Belfort (l’une des plus anciennes églises du Territoire de Belfort) et fréquentaient à Offemont une chapelle, située en face de l’église actuelle. Cette chapelle, dédiée à Saint Guérin et édifiée dès le XIVe siècle, en 1349, fut détruite à la révolution.
La construction de l’église actuelle, dédiée à Saint Augustin, commença en 1844.
Offemont devint paroisse autonome en 1847.
Les carrières d’Offemont, au nord du village, fournirent pendant plusieurs siècles les pierres en grès rose permettant la construction de nombreux édifices (cathédrale Saint Christophe, église d’Offemont, etc.)
Au sommet du mont Rudolphe, on peut découvrir un ouvrage fortifié dont la construction débuta en 1914 ; c'est un ouvrage intermédiaire d’artillerie faisant partie de la ceinture fortifiée belfortaine. Cet ouvrage n’a pas été terminé. Situé en terrain militaire, il est la propriété de la ville de Belfort.
Sur le territoire de la commune, les trains du chemin de fer stratégique desservaient les infrastructures militaires de la ceinture fortifiée : le Fort de la Miotte, le Fort de Roppe, la caserne du Rudolphe, les magasins, les batteries, etc.
La rue du stratégique rappelle le tracé de l’une de ces voies ferrées.
De 1913 à 1948, circulaient à Offemont les trains du chemin de fer local reliant Belfort à Rougemont-le-Château. Ce chemin de fer passait par l’actuelle piste cyclable. L’ancienne gare, reconvertie en maison d’habitation, est située rue Welsch, à proximité de la rue de la gare.
Le blason de la commune d’Offemont
Définition héraldique de la commune d’Offemont :
« De gueules à fasce d’argent chargée d’un cœur de gueules »
Glossaire héraldique du blason :
De gueules = rouge.
La fasce = pièce délimitée par deux lignes parallèles traversant l’écu horizontalement.
Chargée = se dit de toute figure sur laquelle il y a une ou plusieurs figures.
Signification du « cœur » et de la « fasce d’argent » figurant sur le blason :
Le cœur est l’emblème héraldique de Saint Augustin, patron de la paroisse.
La « fasce d’argent » représente la dynastie des Habsbourg (une partie de ses armoiries).
Le village d’Offemont fut un domaine patrimonial des Ferrette, puis des Habsbourg en 1350, par le mariage de Jeannette de Ferrette (fille d’Ulrich II, comte de Ferrette) et de Albert II, archiduc d’Autriche.
📷 À découvrir 📷
- Photos anciennes d'Offemont.
Deux sites archéologiques sont connus dans le secteur de l’étang des Forges à l'Est de la Miotte :
- un petit atelier de taille de haches et de lames en pélite-quartz situé dans le vallon à l’extrémité Est de l’étang des Forges, - un camp fortifié de hauteur au lieu-dit le « Bramont » sur la colline de la Miotte, où des parures en bronze datant de l’âge du bronze (2500 à 1000 ans av. JC.) furent également découvertes.
Une enceinte celtique, datant de la tène finale (période de l’âge du fer, -750 à -52 avant JC.), est présente au lieu-dit « le Bois d’Arsot » sous forme d’un quadrilatère de terre d’une superficie de 2500 m² environ. Il s’agit d’un lieu de culte : des traces d’un puits rituel ont aussi été découvertes lors des travaux de construction de l’école du Martinet.
La période gallo-romaine (52 avant JC. à 476 après JC.) fut marquée par une activité importante, comme en témoignent les vestiges découverts à partir de 1839 :
- un atelier de potier au lieu-dit « la Cornée » à proximité de la berge nord de l’étang des Forges. Sept fours à céramique ont été repérés ainsi qu’un four à tuiles dont la présence semble acquise. Les fouilles ont permis de mettre au jour des fragments de céramiques (assiettes, cruches, etc.), de tuiles et de moules pour la fabrication de poterie sigillée.
- une villa avec sa voie d’accès au lieu-dit « le Ballon » occupée, au minimum, du Ier au IVe siècle. Cette villa gallo-romaine était une ferme de grande importance avec plusieurs édifices. Sa situation, derrière le quartier des casernes, explique les noms donnés aux rues de ce secteur (voie romaine, voie neptune, etc.).
- un fanum, daté du Ier siècle, petit temple de forme rectangulaire, dont les fondations sont visibles au bord de la rue Aristide Briand. La rareté d’un tel site a permis sa réhabilitation.
Les grandes invasions barbares, qui ont suivi la chute de l’empire romain, détruisirent ce que la civilisation romaine avait édifié dans la région.
Le plus ancien témoin du passé du village dans les archives est daté de 1324, année du décès de Ulrich II, comte de Ferrette.
En 1350, le village passait sous la domination de la maison d’Autriche. Offemündt, ainsi désigné dans les actes rédigés en allemand, se développe et fait alors partie de la mairie de Pérouse. Ces deux villages étaient reliés par une ancienne voie romaine secondaire.
Après l’annexion de l’Alsace à la France en 1648, Offemont fut érigée en commune distincte et conserve depuis ce statut.
En 1655, la commune figure sous le nom d’Offemon.
En 1670, elle porte pour la première fois le nom d’Offemont.
En 1553, les habitants d’Offemont dépendaient de la paroisse de Brasse à Belfort (l’une des plus anciennes églises du Territoire de Belfort) et fréquentaient à Offemont une chapelle, située en face de l’église actuelle. Cette chapelle, dédiée à Saint Guérin et édifiée dès le XIVe siècle, en 1349, fut détruite à la révolution.
La construction de l’église actuelle, dédiée à Saint Augustin, commença en 1844.
Offemont devint paroisse autonome en 1847.
Les carrières d’Offemont, au nord du village, fournirent pendant plusieurs siècles les pierres en grès rose permettant la construction de nombreux édifices (cathédrale Saint Christophe, église d’Offemont, etc.)
Au sommet du mont Rudolphe, on peut découvrir un ouvrage fortifié dont la construction débuta en 1914 ; c'est un ouvrage intermédiaire d’artillerie faisant partie de la ceinture fortifiée belfortaine. Cet ouvrage n’a pas été terminé. Situé en terrain militaire, il est la propriété de la ville de Belfort.
Sur le territoire de la commune, les trains du chemin de fer stratégique desservaient les infrastructures militaires de la ceinture fortifiée : le Fort de la Miotte, le Fort de Roppe, la caserne du Rudolphe, les magasins, les batteries, etc.
La rue du stratégique rappelle le tracé de l’une de ces voies ferrées.
De 1913 à 1948, circulaient à Offemont les trains du chemin de fer local reliant Belfort à Rougemont-le-Château. Ce chemin de fer passait par l’actuelle piste cyclable. L’ancienne gare, reconvertie en maison d’habitation, est située rue Welsch, à proximité de la rue de la gare.
Le blason de la commune d’Offemont
Définition héraldique de la commune d’Offemont :
« De gueules à fasce d’argent chargée d’un cœur de gueules »
Glossaire héraldique du blason :
De gueules = rouge.
La fasce = pièce délimitée par deux lignes parallèles traversant l’écu horizontalement.
Chargée = se dit de toute figure sur laquelle il y a une ou plusieurs figures.
Signification du « cœur » et de la « fasce d’argent » figurant sur le blason :
Le cœur est l’emblème héraldique de Saint Augustin, patron de la paroisse.
La « fasce d’argent » représente la dynastie des Habsbourg (une partie de ses armoiries).
Le village d’Offemont fut un domaine patrimonial des Ferrette, puis des Habsbourg en 1350, par le mariage de Jeannette de Ferrette (fille d’Ulrich II, comte de Ferrette) et de Albert II, archiduc d’Autriche.
📷 À découvrir 📷
- Photos anciennes d'Offemont.